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Entre la mer et le ciel
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Entre la mer et le ciel
19 janvier 2010

Halte spi du mardi

En union avec La Marquise de Carabas, voici la halte spi d'aujourd'hui.
Vos intentions de prières sont toujours les bienvenues

Sainteté et Charité

Saint Matthieu 25, 31-46

Jésus parlait à ses disciples de sa venue : « Quand le Fils de l’homme viendra dans sa gloire, et tous les anges avec lui, alors il siégera sur son trône de gloire. Toutes les nations seront rassemblées devant lui ; il séparera les hommes les uns des autres, comme le berger sépare les brebis des chèvres : il placera les brebis à sa droite, et les chèvres à sa gauche. Alors le Roi dira à ceux qui seront à sa droite : ’Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume préparé pour vous depuis la création du monde. Car j’avais faim, et vous m’avez donné à manger ; j’avais soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais un étranger, et vous m’avez accueilli ; j’étais nu, et vous m’avez habillé ; j’étais malade, et vous m’avez visité ; j’étais en prison, et vous êtes venus jusqu’à moi !’ Alors les justes lui répondront : ’Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu... ? tu avais donc faim, et nous t’avons nourri ? tu avais soif, et nous t’avons donné à boire ? tu étais un étranger, et nous t’avons accueilli ? tu étais nu, et nous t’avons habillé ? tu étais malade ou en prison... Quand sommes-nous venus jusqu’à toi ?’ Et le Roi leur répondra : ’Amen, je vous le dis : chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces petits qui sont mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait.’ Alors il dira à ceux qui seront à sa gauche : ’Allez-vous-en loin de moi, maudits, dans le feu éternel préparé pour le démon et ses anges. Car j’avais faim, et vous ne m’avez pas donné à manger ; j’avais soif, et vous ne m’avez pas donné à boire ; j’étais un étranger, et vous ne m’avez pas accueilli ; j’étais nu, et vous ne m’avez pas habillé ; j’étais malade et en prison, et vous ne m’avez pas visité.’ Alors ils répondront, eux aussi : ’Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu avoir faim et soif, être nu, étranger, malade ou en prison, sans nous mettre à ton service ?’ Il leur répondra : ’Amen, je vous le dis : chaque fois que vous ne l’avez pas fait à l’un de ces petits, à moi non plus vous ne l’avez pas fait.’ Et ils s’en iront, ceux-ci au châtiment éternel, et les justes, à la vie éternelle. »

Résolution

1. La sainteté est essentiellement la perfection de la charité. Le Catéchisme de l’Eglise Catholique (§ 826) déclare que la "La charité est l’âme de la sainteté à laquelle tous sont appelés : " Elle dirige tous les moyens de sanctification, leur donne leur âme et les conduit à leur fin " (LG 42). Une prétendue sainteté personnelle qui tolèrerait le bavardage, la médisance et l’envie ; qui permettrait des jugements péremptoires, des crises d’impatience et d’irritabilité ; qui se donnerait des airs de suffisance et de condescendance, n’est aucunement la sainteté. La sainteté est la perfection de l’amour. Et l’amour, « est patient ; l’amour rend service ; l’amour ne jalouse pas ; il ne se vante pas, ne se gonfle pas d’orgueil ; il ne fait rien de malhonnête ; il ne cherche pas son intérêt ; il ne s’emporte pas ; il n’entretient pas de rancune ; il ne se réjouit pas de ce qui est mal, mais il trouve sa joie dans ce qui est vrai ; il supporte tout, il fait confiance en tout, il espère tout, il endure tout. » (I Corinthiens 13 : 4-7)

2. La sainteté implique forcément un attachement à la mission chrétienne. La charité véritable va de concert avec notre sens de la mission chrétienne. Il n’y a aucune sainteté véritable indépendamment d’une orientation radicale vers le bien spirituel et matériel des autres. En un mot, il n’y a pas de sainteté sans mission. Comme le pape Jean Paul II nous le rappelle : « L’appel à la mission découle par nature de l’appel à la sainteté. Tout missionnaire n’est authentiquement missionnaire que s’il s’engage sur la voie de la sainteté : « La sainteté est un fondement essentiel et une condition absolument irremplaçable pour l’accomplissement de la mission de salut de l’Eglise » La vocation universelle à la sainteté est étroitement liée à la vocation universelle à la mission : tout fidèle est appelé à la sainteté et à la mission... Rappelons-nous, chers Frères et Sœurs, l’élan missionnaire des premières communautés chrétiennes. Malgré la pauvreté des moyens de transport et de communication d’alors, l’annonce de l’Evangile a atteint en peu de temps les limites du monde. Et il s’agissait de la religion d’un Homme mort en croix, « scandale pour les Juifs et folie pour les païens » ( 1 Co 1, 23 ) ! A la base de ce dynamisme missionnaire, il y avait la sainteté des premiers chrétiens et des premières communautés. » (Redemptoris Missio, 90). Notre époque réclame ce genre de sainteté, une sainteté enflammée par la détermination ardente d’amener autant de nos frères et sœurs au Christ que possible.

Dialogue avec le Christ

Seigneur, je ne peux pas prétendre progresser en sainteté sans un effort constant et déterminé de faire de ta charité une réalité dans ma vie. Rends ma sainteté authentique. Qu’elle soit caractérisée par un amour toujours croissant, sincère et universel pour toutes les personnes. Que mon coeur batte en unisson avec le Tien. Ouvre mes yeux à tout le bien que je peux faire pour mes frères et soeurs, et ne me permets pas de manquer une seule occasion de montrer au monde ton amour. Amen.

Résolution

Aujourd’hui je prendrai un temps pour examiner ma conscience et pour évaluer honnêtement la spontanéité, la profondeur et l’étendue de ma charité envers les autres, particulièrement envers ceux qui me sont le plus proches.

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